LES ORGANISATIONS INTERNATIONALES N’ONT PLUS LA MAIN, par François Leclerc

Billet invité.

« De nombreux citoyens des pays avancés perdent confiance dans le système, font face à une incertitude plus élevée et s’inquiètent d’une perte de son contrôle », s’inquiète Mark Carney, le gouverneur de la Banque d’Angleterre. Il avait précédemment été celui de la Banque du Canada, suite à un long passage chez Goldman Sachs. Il est aussi le président du Conseil de stabilité financière (FSB), créé par le G20 de Londres en 2009 qui chapeaute la régulation financière. Ses termes sont choisis et ses paroles ne sont pas prononcées à la légère.

LES AVEUX D’IMPUISSANCE DU G20 DE CHENGDU, par François Leclerc

Billet invité.

Des mots ! encore des mots ! Reprenant au bond la balle lancée par le FMI, les ministres des finances du G20 réunis ce week-end à Chengdu ont fait preuve d’une folle audace : la croissance qui brille par son absence devrait désormais être « partagée »… Jacob Lew, le secrétaire d’État au Trésor américain, a été explicite : « les bénéfices de la croissance ne doivent pas uniquement contribuer à la ligne du bas des bilans des hommes d’affaires et des investisseurs, mais également aux familles de travailleurs et à la classe moyenne ». On attend désormais … Lire la suite

Tic-tac, tic-tac… par François Leclerc

Billet invité.

Le secrétaire général de l’OCDE Angel Gurria et la directrice générale du FMI Christine Lagarde avaient chacun de leur côté préparé hier le terrain d’un accord, mais cela n’a pas empêché la réunion de l’Eurogroupe d’achopper dans la nuit sur un point dur préliminaire.

Le gouvernement grec se refuse à toute formule basée sur une extension du plan de sauvetage, qui se termine à la fin du mois, et réclame un nouveau programme, tandis que Wolfgang Schäuble campe sur ses positions : « Nous avons ce programme, soit il est mené jusqu’au bout, soit il n’y a … Lire la suite

LA PORTE RESTE ENTREBÂILLÉE… par François Leclerc

Billet invité.

S’exprimant depuis Washington aux côtés de Barack Obama, la chancelière Angela Merkel n’a pas voulu fermer la porte aux négociations : « j’ai toujours dit que j’attendais de la Grèce qu’elle fasse des propositions viables afin que nous puissions en parler ». De son côté, Wolfgang Schäuble déclarait hier que « si [la Grèce] veut notre aide, il faut un programme », ajoutant : « je n’ai toujours pas compris comment le gouvernement grec veut s’y prendre ».

Celui-ci ne fait pourtant pas mystère de ses intentions, qui peu à peu se précisent et peuvent se résumer ainsi … Lire la suite